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Les hormones
ovariennes exercent en retour une rétroaction sur
l'axe hypothalamo-hypophysaire :
- Lorsque leur concentration est faible, en début
de phase folliculaire, les oestrogènes inhibent (faiblement,
puis de plus en plus) la sécrétion des hormones hypophysaires
(rétroaction négative).
- En fin de phase folliculaire, lorsque leur taux dépasse
un seuil, ces oestrogènes exercent une rétroaction
positive de courte durée sur l'axe hypothalamo-hypophysaire.
C'est cette rétroaction positive qui déclenche le pic de
LH qui, lui-même, déclenche l'ovulation.
- On passe alors à la phase lutéinique au cours
de laquelle les oestrogènes et la progestérone exercent une
rétroaction négative sur la sécrétion des hormones
hypophysaires. Cette rétroaction va, en fin de cycle, entrainer une
baisse de la sécrétion des gonadostimulines.
- Cette dernière baisse entraine la régression
du corps jaune, qui elle-même entraine la menstruation
au début du cycle suivant.
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