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Quest-ce qu'un métazoaire ?

Un métazoaire est un organisme pluricellulaire appartenant au Règne animal, autrement dit un animal à plusieurs cellules. Les cnidaires, les arthropodes, les poisseux osseux, les amniotes, les mammifères, entre autres, font partie de cet ensemble diversifié depuis le Cambrien.

Qu’est-ce qu’un arbre phylogénétique ?

Un arbre phylogénétique est le résultat d’un travail de classification des êtres vivants. Il serait tentant de l’assimiler à un arbre généalogique, la distinction entre les deux n’ayant pu se faire à l’époque de Charles Darwin qui ne possédait pas le mot "phylogénie", introduit dans les Sciences par Ernst Haeckel en 1866.

Mais la phylogénie et la généalogie ne procèdent pas à la même démarche intellectuelle. Là où la généalogie tente de répondre à la question "Qui descend de qui ?", la phylogénie s’intéresse à "Qui est plus proche de qui ?".

Dans un arbre généalogique, les branches relient des individus bien identifiés et correspondent aux liens génétiques réunissant les descendants aux ancêtres. Les limites de cette conception des liens de parenté se heurtent aux restes fossiles, témoignage d’êtres appartenant à des temps révolus.

Une erreur longtemps perpétuée dans nos pensées était de placer ces fossiles aux nœuds des arbres, les affectant ainsi du statut d’ancêtres directs d’individus contemporains. Comme nous sommes dans l’incapacité de remonter dans le passé, il est tout à fait impossible d’affirmer que tel fossile est l’ancêtre de tel autre organisme. La seule chose dont nous pouvons être certain, c’est du lien que peuvent partager ces deux organismes, grâce à un ancêtre commun, qui ne peut être qu’hypothétique.

De ce fait, dans un arbre phylogénétique, il est nécessaire de positionner les fossiles, comme les groupes d’animaux actuels, à l’extrémité des branches et regrouper ces derniers sur la base de caractères communs. Archaeopteryx, bien que possédant des plumes n’est pas l’ancêtre des oiseaux, mais doit être considéré comme le plus proche « cousin » de ces derniers.

Cette démarche permet aux scientifiques de classer les êtres vivants selon un ordre qui reflète une cause précise de leur existence.

Le fruit de ce long travail de classification établit que les dinosaures n’ont pas totalement disparus lors de la crise Crétacé Tertiaire il y a 65 millions d’années, que le terme « poisson » ne désigne pas un ensemble cohérent au sein de la classification, que des organismes présentent des ressemblances morphologiques pour des raisons adaptatives, n’étant pas du tout liés d’un point de vue phylogénétique. C’est le cas des ichthyosaures, des reptiles du Mésozoïque remarquablement adaptés au milieu aquatique, et des dauphins que nous connaissons bien.