Les souffles cardiaques


Les souffles cardiaques sont attribués principalement à trois facteurs :

a) augmentation du débit sanguin au travers d'une valve normale ou pathologique,

b) écoulement sanguin antérograde soit au travers d'une valve resserrée ou irrégulière, soit vers une cavité ou un vaisseau dilatés,

c) écoulement sanguin rétrograde, ou régurgitation, au travers d'une valve incompétente, une communication inter-auriculaire ou inter-ventriculaire, ou par un canal artériel persistant.

Sans circulation sanguine, aucun souffle ne peut être généré. Les souffles qui sont produits lorsque les ventricules se contractent, c'est à dire au cours de la systole, sont des souffles systoliques. Ceux qui sont perçus lorsque les ventricules sont relâchés, pendant leur remplissage au cours de la diastole, sont des souffles diastoliques.

A chaque fois qu'un souffle est détecté, au moins huit paramètres doivent être notés concernant cet événement, soit



1. la chronologie - systolique ou diastolique,

2. l'intensité - (utiliser une échelle des degrés),

3. la qualité - crescendo, decrescendo, etc ....

4. la situation précise dans le cycle cardiaque (proto, méso ou télé-systolique ou diastolique),

5. le foyer d'intensité maximale,

6. la fréquence (haute, moyenne, basse),

7. les variations en fonction de la respiration, de la position du malade,
des manoeuvres utilisées, des médicaments administrés, etc ....

8. l'irradiation, c'est à dire, dans quelle direction est transmis le souffle.