Le cycle cardiaque



Le cycle cardiaque se décompose en 2 phases. Lorsque l'on applique le terme de «systole» à la fréquence ou au cycle cardiaques, il désigne la phase de contraction tandis que le terme «diastole» désigne la phase de relaxation.

Au cours du cycle cardiaque, la phase systolique représente la période pendant laquelle les ventricules se contractent et expulsent le sang dans les artères respectives. La phase diastolique du cycle cardiaque est la période de remplissage des ventricules.

La systole s'étend du premier bruit (B1) au deuxième bruit (B2). La diastole a lieu entre le deuxième bruit (B2) et le premier bruit (B1) du cycle suivant. Au cours de la systole, les ventricules se contractent et les valves tricuspide et mitrale (valves atrio-ventriculaires) se ferment. A la fin de la systole et au début de la diastole, les valves pulmonaire et aortique se ferment.

Chez un sujet sain, la fréquence cardiaque est d'environ 60 - 100 battements par minute. Lorsqu'elle est de 70 battements / minute, chaque cycle cardiaque dure à peu près 0,86 seconde. La période entre Bi et B2 est plus courte que la diastole. Au fur et à mesure que la fréquence cardiaque s'élève, la diastole se raccourcit et sa durée devient presque équivalente à celle de la systole. Une égalisation complète a lieu lorsque la fréquence cardiaque atteint ou dépasse 120 battements par minute.

Un raccourcissement de ces périodes rend difficile la distinction entre B1 et B2. II existe tout un choix de méthodes visant à faciliter l'identification de ces deux bruits en cas de rythme cardiaque accéléré. La première consiste à ausculter le coeur à la base, du côté droit, où B2 est d'une intensité plus forte que B1 . On peut également différencier B1 et B2 en déplaçant le stéthoscope progressivement vers le bas le long du bord gauche du sternum. La méthode de palpation du pouls carotidien, qui coïncide avec Bi, est aussi utilisée. Une autre méthode consiste à localiser, à la palpation, l'apex ou point d'intensité maximale (PIM) et à rechercher le synchronisme existant entre le choc apexien perçu et B1.